Sapin de Vancouver

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Grand arbre de 35 à 50 m avec un port pyramidal, le sapin de Vancouver est une espèce monoïque pollinisée et dispersée par le vent, utilisée en enrésinement de taillis à l'étage collinéen.

Son aire naturelle est la région maritime de l'ouest de l'Amérique du nord, il lui faut une pluviométrie importante (500 à 2 500 mm par an). De longévité faible, la croissance du sapin de Vancouver est néanmoins très rapide.

Zone d'introduction en France: régions basses de la moitié nord ; Bretagne, versant à l'ouest du massif central; région à climat atlantique.

Critères de reconnaissance:

(1) Bourgeons résineux dont la couleur tire vers le violet.
(2) Aiguilles disposées dans un même plan, longues de 20 à 55 mm avec une inégalité dans les longueurs. Présence de 2 raies blanches sur la face inférieure. Ces aiguilles dégagent une odeur de pamplemousse quand on les froisse. L'angle formé avec le rameau est de presque 90° contre environ 45° contre pour le sapin pectiné. On retiendra Pectiné: en biais. Vancouver:perpendiculaire
(3) Très nombreuses pustules de résine présentes sur l'écorce quand il est jeune.
(4) Fruits en cônes dressés, longs de 10 à 12 cm pour 3 à 4 cm de large. Chaque cône se désagrège sur l'arbre, les écailles tombant une à une.
(5) Jeunes rameaux glabres, luisants et de couleur brun tirant vers le vert.
(6) Tronc lisse, gris-verdâtre donc plus sombre que chez le sapin pectiné et couvert de pustules de résines quand il est jeune. La partie basse de son écorce meurt en prenant de l'âge et se couvre d'un rhytidome crevassé comme chez le douglas tandis que le haut conserve ses pustules qui s'aplatissent avec le temps.